Titre du message : « Le futur mort Sifaoui »
Signature « islamiste algérien »
Message « ta haine aura raison de toi car même si tu as été agressé la prochaine fois c'est la mort je n'ai jamais eu à te voir personnellement et physiquement mais c'est vrai que j'éprouve un sentiment de jouissance à l'idée de te trancher »
Par ailleurs, le message comporte une adresse e-mail, censée être celle de l'expéditeur. L'adresse en question est la suivante : redaction@oumma.com.
Après vérification, je me suis aperçu que cette adresse est celle du site islamiste www.oumma.com. J'en déduis deux possibilités. Ou bien l'auteur de ces menaces a rédigé sa prose à partir de la « rédaction de ce site Internet » en omettant de prendre en considération les précautions techniques auquel cas, je demanderai à mon conseil de transmettre cette menace au Ministère de l'Intérieur afin que des sanctions et des poursuites soient engagées, ou alors l'auteur de cette menace tente une manipulation en faisant croire que c'est la rédaction du site oumma.com qui est expéditrice de ce message auquel cas, je demande solennellement aux responsables du site Oumma.com et à ceux de l'association qui gère ce site de porter plainte pour usurpation d'identité et de faire connaître publiquement et officiellement leur position par rapport à cette affaire.
Bien que d'aucuns savent les profondes divergences que j'ai avec les auteurs qui s'expriment sur ce site et avec avec les personnes qui le gèrent et qui l'alimentent, je ne veux pas utiliser cette menace comme prétexte pour engager, dès à présent, des poursuites contre eux. Toutefois, si dans les quelques jours qui viennent aucune réaction de leur part ne venait calmer mes craintes et si aucune action judiciaire n'est entreprise par leurs soins, je serai amené à tirer les conséquences d'un éventuel silence pour engager des poursuites contre X en me réservant le droit d'user de tous mes droits afin que justice soit faite.
D'autre part, et cela me tient sincèrement à cœur, je veux dire à l'auteur de ce message que même la tête tranchée, je continuerai à maudire ce qu'il est et ce qu'il représente. Et même si je suis voué à l'Enfer et lui au Paradis, j'en tirerai entière satisfaction en sachant que je n'aurais, pour l'éternité, jamais à croiser ce genre de tristes individus. Bien que je ne pense pas qu'au cas où le Paradis existerait, il est réservé aux lâches et aux plus viles d'entre les gens. Je tiens à lui dire aussi que si ma mort lui procure tant de « jouissance » qu'il ne se frustre surtout pas et qu'il vienne. Je suis visible, lui pas. Il connaît mon visage, moi pas. Qu'il vienne comme un chien errant ou comme une hyène cherchant une proie, qu'il vienne tels un zombie ou un vampire en quête de sang, je serais là. Je serai toujours là prêt à affronter mes tueurs. Si ma vie est entre ses mains, je voudrais qu'il la reprenne, je ne veux rien devoir à ce genre d'êtres inhumains. Même si je serai seul et sans armes, j'aurai avec moi quelque chose qu'ils n'ont jamais possédé et dont ils ne connaissent point la signification : l'honneur.
Venez, cher terroriste, mais venez donc me trancher la gorge. Lâche que vous êtes, vivant, vous et vos semblables, comme des rats, apeurés par la lumière, mais encore davantage par les Lumières. Mais venez donc, qu'attendez-vous depuis le temps que vous jappez comme des chacals pour essayer de nous terroriser. Cessez de vivre comme des bêtes sauvages, bien que j'eusse plus de respect pour ces dernières, et venez me montrer que vous êtes des hommes. Venez, je vous attends, ou envoyez l'un de vos semblables peut-être que vous aurez la surprise de vous retrouvez face à un homme qui vous enverra immédiatement non pas sauter les « 72 vierges du Paradis » mais vous faire enculer par les 6000 démons de l'Enfer. Parce que le jour où vous viendrez, gardez tout de même une chose à l'esprit, vous n'avez surtout pas intérêt à me rater.
Peut-être ces propos choqueront-ils certains lecteurs de ce blog. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis ni un hypocrite ni un partisan de la langue de bois et du langage convenu et policé surtout lorsque je suis face à des gens sans foi ni loi. Ce que j'exprime là, c'est ce que je ressens aujourd'hui et je n'ai pas envie de m'autocensurer, certainement pas sur mon blog. Je prends cette énième menace avec beaucoup de sérieux, surtout qu'elle intervient trois semaines après l'agression que j'ai subie dans le 11e arrondissement de Paris. Si les autorités françaises ne veulent pas réagir, je l'ai déjà écrit, ce n'est plus mon problème, c'est le leur. En ce qui me concerne, je me sens désormais en situation de légitime défense et je me suis accordé le droit de me défendre avec n'importe quel moyen. Il est hors de question pour moi de subir le sort de Théo Van Gogh, égorgé en pleine rue à Amsterdam. Il est hors de question pour moi de penser un instant que la sécurité de mes proches et la mienne soient mises en danger. Il est donc clair, à mes yeux, que très probablement la prochaine agression dont je ferai l'objet, ou peut-être même la prochaine insulte, pourrait avoir pour moi comme pour mon agresseur de graves conséquences. Si c'est le langage que comprendront ceux qui veulent me terroriser, je n'hésiterai pas un instant à l'employer et à être leur pédagogue en la matière. Mentalement, je suis prêt désormais, au regard de ce que je vis depuis six mois, à terroriser celui qui voudra me terroriser. Au pire des cas, je l'avoue sans ambages : Je préfère me voir en prison et mon agresseur mort que le contraire. Si c'est ce que veut la France d'aujourd'hui alors advienne que pourra !