La République a parlé : l’apéro dit « géant » organisé par les xénophobes est interdit ! La bonne décision est enfin tombée et c’est tant mieux…La raison est
simple : il s’agissait d’un apéro gênant.
Les « organisateurs » de cette inutile provocation, bête et méchante comme ses initiateurs, peuvent donc continuer à s’exciter sur le net en dégustant tranquillement leur petite saucisse et leur petit pinard derrière leur petit écran. Avec les goûts qui sont les leurs, espérons seulement qu’ils sauront, choisir la bonne charcuterie, le bon cru et surtout, les apprécier…Parce qu’il y a saucisse et saucisse, pinard et pinard ; comme il y a laïque et laïque. Je le répète depuis une année : les contributeurs de "Riposte Laique" sont à la laïcité ce qu’est l’égout au bain moussant. Un titre, notamment quand il est usurpé, n’a jamais fait le produit. Et de ce point de vue, il est clair, que Riposte Laïque et leurs amis xénophobes sont loin de figurer parmi les AOC des militants laïques voire anti-islamistes. Par contre, ils sont désormais en bonne place sur la liste des défenseurs d’une France rance. Il faut vraiment avoir faim de haine pour aller partager avec eux ne serait-ce un bout de baguette.
L’apéro dit « géant » que ces groupuscules d’hurluberlus voulaient organiser sous le titre franchouillard « saucisse – pinard » dans le 18e arrondissement n’avait en réalité rien à envier aux autres apéros géants organisés chaque vendredi sous le thème « Allah Akbar ! » par des groupuscules islamistes.
Les uns veulent occuper l’espace public avec leurs bottes en cuir, leur moustache de beauf, le béret de la haine et de la xénophobie sur la tête (à ne pas confondre avec le béret des résistants ou avec le bonnet phrygien) pour provoquer ceux qui squattent illégalement, chaque semaine, l’espace public vêtu de leurs kamis, djellabas et autre tchador (à ne pas confondre avec les musulmans laïques ou simples pratiquants qui ont tout à fait le droit de respecter leur culte s’ils se soumettent préalablement à toutes les lois de la république).
En réalité, ni les uns ni les autres ne représentent ni ne sont la France. Ils sont à celle-ci ce que fut Pierre Laval à l’honneur de la République ou ce que fut un esclavagiste à la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les deux se ressemblent tellement que seul un esprit faible et manichéen se sentirait obligé de choisir entre la peste de l’extrême droite et le choléra de l’islamisme. Donc, il ne s’agit même pas de prendre position pour ou contre une initiative qui tentait d’instrumentaliser l’une des heures les plus glorieuses de l’histoire de France – l’appel du 18 juin - pour essayer de rallier, à une cause qui était perdue d’avance, car puante, les vrais républicains et les militants laïques qui ont toujours vomi ceux qui manipulent la laïcité pour faire passer les idéologies les plus haineuses.
Riposte laïque, ce bric à broc virtuel composé de frustrés, d’extrémistes et de xénophobes voulait faire l’intéressant. Il continuera. Probablement ! Chaque société possède ces imbéciles et la France, de ce point de vue, n’a jamais été en reste. Ce site internet est définitivement et clairement marqué sous le label « extrême droite ». Comme tout paumé, les membres qui forment ce groupuscule veulent exister. Heureusement que la Toile est là pour recueillir leur prose nauséabonde qui tant dans sa forme que dans les idées qu’elle véhicule n’aurait trouvé de place, dans le meilleur des cas, que dans une corbeille à papiers. Mais passons…
La rue Myrha parlons-en… J’ai dénoncé, dès 2002, dans un livre intitulé « La France malade de l’islamisme » l’occupation illicite de l’espace public dans le 18e arrondissement par les hordes islamistes qui se sont incontestablement approprié une partie du quartier et notamment les jours de prières…En 2003, après l’infiltration que j’avais faite au cœur d’une cellule terroriste qui était à l’époque active en région parisienne, j’avais alors non seulement clairement condamné le discours salafiste qui était distillé tant dans les mosquées situées rue Myrha et Polonceau, mais également dans celle de la rue Jean-Pierre Timbaud, mais aussi j’avais tiré la sonnette d’alarme, là aussi, sur la question de l’occupation de l’espace public en filmant des séquences, y compris en caméra cachée pour montrer l’absurdité de la situation…Les pouvoirs publics ont choisi la politique de l’autruche. C’est dire que vous imaginez, comme l’écrivent les guignols de l’extrême droite, que je suis un affreux islamo-gauchiste, idiot utile de tous les intégristes qui naturellement ne vont pas tarder à m’ériger une statue à Téhéran ou à La Mecque pour me remercier de la complaisance que je cesse d’afficher à leur égard depuis plus de vingt ans…
C’est pour rappeler aussi que lorsque j’avais commencé à dénoncer publiquement le fascisme islamiste, en 1987 (les écrits restent), Pierre Cassen, tous ses amis xénophobes et ses petits Mohamed de poche, voire les membres de l’extrême droite juive qui se sont joints à lui et qui s’agitent aujourd’hui, étaient alors joyeusement occupés à déguster des saucissons de mauvaise qualité et à boire du pinard bouchonné… Le Pierre Cassen, jadis gauchiste qui s’est métamorphosé en l’espace de deux ou trois ans en fidèle compagnon des fascistes a découvert l’islamisme probablement sur le tard, au sortir d’un bistrot ou lors d’un après-midi de septembre 2001 pendant que les deux tours jumelles s’effondraient devant des milliards de téléspectateurs…
Tout ceci aussi pour rappeler que la légitimité de Riposte Laïque dans la lutte contre l’islamisme est très relative. Mais surtout, précisons pourquoi il fallait s’opposer à cette initiative débile, digne d’une cour de récréation. Primo, si l’occupation des rues représente incontestablement un trouble à l’ordre public (et les autorités ont obligation d’intervenir), l’organisation de cet « apéro géant » était elle aussi, au regard du contexte, un autre trouble à l’ordre public. Or, lorsque l’on se dit démocrate, lorsqu’on prétend défendre la république, on ne répond jamais à un trouble à l’ordre public en organisant un autre trouble à l’ordre public. Sinon, ce n’est pas la République, c’est l’anarchie. Deuxio, quand on est opposé à l’islamisme, il ne s’agit pas de réagir à une pulsion, de titiller une passion, il faut faire travailler ses neurones, substance qui fait cruellement défaut à Cassen, au Mohamed de poche, à l’autre, le petit propagandiste de Netanyahu qu’est Landau alias Lurçat, et consorts. Donc quand on est pourfendeur de l’islamisme, on ne lui donne pas ce qu’il recherche : la confrontation. On ne va pas sur son terrain. On ne tombe pas dans son piège en chantant. On ne le nourrit pas en se goinfrant de saucissons et en se remplissant la panse de pinard en fredonnant des chansons aveyronnaises. Lorsqu’on est républicain, on consulte des avocats, on signe des pétitions, on prend des rendez-vous avec le maire et le préfet, on introduit une action en justice, on interpelle les politiques, on créé des pages sur Facebook, on écrit des articles, on fait des communiqués, on alerte la presse, on organise des débats de sensibilisation, bref ; on fait ce que ferait tout démocrate soucieux de l’intérêt général qui mène son combat de manière civilisée, mais surtout intelligente, on puise son inspiration dans les principes républicains et non pas chez les excités du bloc identitaire. Les fascistes abreuvés de l’idéologie salafiste, certes actifs en France même s’ils représentent une minorité ne rêvent que d’une chose : avoir face à eux des xénophobes et des nationalistes alimentés de l’idéologie maurassienne. C’est ainsi, en se victimisant qu’ils savent recruter, endoctriner et séduire. Voilà aussi pourquoi la riposte à cet apéro xénophobe devait être portée par des associations antiracistes comme SOS Racisme ou par des intellectuels laïques et républicains comme Caroline Fourest et non par des islamistes ou par leurs alliés. Tertio, quand on voit les groupuscules qui avaient appelé à cet apéro dit « géant », on a envie de prendre un mouchoir et de se boucher le nez. Dans ce ramassis, il y avait de l’antisémite, de l’homophobe, du frontiste, du xénophobe, du beauf, de l’écolophobe, du sexiste, de l’intégriste catho, bref, tout ce qu’il y a de plus sympathique sous le ciel de Paris. Je pense que tout ce petit monde souhaite se créer une âme de « résistant ». Ils veulent se faire peur. Je me demande combien d’entre eux auraient rejoint le général de Gaulle en 1940 ? Naturellement mon questionnement restera à jamais sans réponse.
Mais de quelle résistance parle-t-on ? La première des indécences consiste à comparer un apéro « saucisse pinard » à la résistance qui avait bravé les nazis. De Gaulle peut en effet se retourner dans sa tombe. Pierre Cassen serait devenu une sorte de Jean Moulin des temps modernes et son petit Mohamed de poche (grand spécialiste de l’islam, de la saucisse et du pinard), un avatar de spahi marocain venu à la rescousse. Je le concède, il y a de quoi se marrer avec Riposte Laïque qui peut désormais continuer à envoyer ses messages codés sur Facebook. Ce sera du style : « les cochons parlent aux cochonnes » sinon « Le petit Mohamed vient de couper sa petit saucisse, je répète : Le petit Mohamed vient de couper sa petit saucisse » !
Oui il est préférable parfois de rire de ces gens-là…