Des internautes m’ont écrit pour me demander des explications sur les propos que j’ai tenus sur RMC Info au mois de novembre 2007. En effet, dans le cadre de
la promotion de mon livre intitulé « j’ai infiltré le milieu asiatique », j’ai exprimé un point de vue qui, si j’ai bien compris, a heurté certains membres de la communauté asiatique.
Je tiens donc à m’expliquer.
Je veux apporter cette nécessaire clarification d’autant plus que des voyous gênés par mon enquête ainsi que d’autres personnes très malintentionnées ont tenté, dans le cadre d’une vulgaire
cabale, d’induire l’opinion en erreur en lui faisant croire que je serais « un raciste ». Ce qui est naturellement faux. C’est la raison pour laquelle ces explications, je les destine,
non pas aux voyous qui salissent la communauté asiatique mais aux membres sincères et honnêtes de cette dernière. Si cette clarification est nécessaire, pour le respect que je dois aux lecteurs
et aux internautes, cela ne veut nullement dire que je me déjugerais ou que je regretterais quoi que ce soit. Bien au contraire. J’ai fait mon travail honnêtement dans le seul but d’informer le
public sur un sujet quelque peu tabou : « la délinquance asiatique ».
D’abord, mon enquête a porté effectivement sur cette délinquance qui sévit à l’intérieur de la communauté asiatique. J’ai, durant une année, consulté des dossiers judiciaires, assisté à des
procès, rencontré des commerçants, côtoyé des délinquants et des voyous, consulté des travaux de sociologues, interviewé des magistrats et des avocats, discuté avec des enquêteurs etc. C’est dire
que mes déclarations ne sont pas le fruit d’une éventuelle réaction épidermique et irréfléchie mais le fruit d’un travail sérieux et approfondi et d’une réflexion tout aussi sérieuse et
approfondie.
Ce travail m’a permis de réaliser plusieurs constats.
Premièrement, les victimes de la « délinquance asiatique », ce que j’appelle le « milieu », sont quasi exclusivement, elles même, d’origine asiatique. Celles-ci portent
rarement plainte. Pour des raisons culturelles ou par crainte de représailles, les victimes se terrent souvent dans un mutisme qui profite aux voyous. C’est une vérité autour de laquelle,
magistrats et policiers spécialisés dans la délinquance asiatiques s’accordent. J’ai voulu, à travers mon investigation, attiré l’attention de l’opinion sur cet aspect.
Deuxièmement, la délinquance financière, le saucissonnage, l’extorsion de fonds, le proxénétisme, l’exploitation de l’immigration clandestine, pour ne citer que ces aspects, sont des faits
avérés, devenus des pratiques courantes chez les voyous d’origine asiatique. Il suffit de fréquenter les chambres correctionnelles des différentes juridictions de la région parisienne pour s’en
rendre compte.
Troisièmement, certaines associations prétendument « communautaires » dirigées par des personnes au comportement douteux et autres « notables de la communauté » connaissent
ces pratiques, souvent les cautionnent et systématiquement les taisent parce qu’ils en tirent très souvent un bénéfice direct ou indirect. Certains d’entre eux sont aujourd’hui gênés par le fait
qu’un journaliste vienne « fourrer son nez » dans des « affaires asiatiques ». Durant mon enquête, certains amis, connaissant bien ces délinquants, m’avaient prévenu en me
disant que certaines associations communautaires et autres « notables » mais aussi quelques médias asiatiques allaient lancer des actions de destabilisation, en signe de représailles,
après la sortie de mon enquête. C'est ce qui s'est produit. On a tout essayé. Mais je suis toujours debout. Les démonstrations de force et autres gesticulations ne m'ont jamais impressionné. Ils
me renforcent. C'est la raison pour laquelle, j'ai attendu avant de répondre. Je n'ai pas voulu alimenter une polémique stérile entretenue par un repris de justice dont la principal arme est le
mensonge et la manipulation.
Aussi, est-il nécessaire de préciser que lorsque j’ai été interviewé, je me suis permis de réaliser une analyse sociologique. Tout en précisant que mes propos ne concernaient pas l’ensemble de la
« communauté asiatique », j’ai d’abord précisé que les voyous que j’avais fréquentés n’avaient absolument rien à foutre des questions d’intégration. Que cela plaise ou non, c’est là un
constat. Que cela plaise ou non à ceux qui profitent de la misère des sans-papiers et des prostitués, les personnes sur lesquelles j’ai enquêtées – et qui ne sont ni acteur ni écrivain ni hommes
de lettres ni homme de théâtre ni des citoyens honnêtes – n’ont absolument rien à faire de l’intégration comme ils n’ont rien à faire de la collectivité. Ils ne cherchent qu’à gagner de l’argent
en usant et en abusant de pratiques délictueuses.
Je sais que nos lycées, nos universités et nos sociétés regorgent de personnes d’origine asiatique qui sont totalement intégrées. Certains de mes amis sont eux-mêmes d’origine asiatique,
totalement intégrés, et me confirment d’ailleurs tous les constats que j’ai faits tout en me réitérant leur soutien et leur confiance.
Aussi, dire que beaucoup d’Asiatiques présents sur le sol français, et notamment les primo-arrivants, ne sont pas intégrées, c’est un constat, non pas une insulte, encore moins l’expression
d’un racisme. Les chinois primo-arrivants, par exemple, ne s’inscrivent pas, ou que très rarement, dans une logique d’intégration. Ils sont très dépendants de leur « communauté » ne
travaillant, le plus souvent qu’en son sein.
Le racisme c’est de constater que des gens ne peuvent pas – ou ne veulent pas – s’intégrer et les laisser se communautariser en les laissant loin de la communauté nationale. Le racisme c’est ce
policier qui me dit, en me chuchotant à l’oreille, « ils ne nous emmerdent pas donc on ne les emmerde pas. Ils règlent leurs problèmes entre eux ». Ce que ce fonctionnaire voulait me
dire est l’expression d’un racisme qui passe aujourd’hui inaperçu.
C’est parce que je considère le citoyen d’origine asiatique comme un citoyen au sens large du terme que je me suis intéressé à la délinquance qui sévit au sein de cette « communauté ».
C’est parce que je considère qu’une victime d’origine asiatique est une victime comme une autre que je me suis intéressé à la délinquance qu’elle subit. C’est parce que je pense que le
communautarisme est un danger pour le vivre ensemble et un danger pour la France que j’exprime cette position.
Enfin lorsque je dis qu’une communauté ne fait pas parler d’elle, lorsqu’elle refuse de s’intégrer, c’est une réalité. Cette posture a été celle des Maghrébins, ensuite celle des Africains
jusqu’au années 1980. En effet, lorsque les premiers immigrés issus d’Afrique ou de l’Afrique du nord ne se sentaient pas chez eux, ils ne revendiquaient rien. La France alors ne les entendait
pas et les ignorait. Ce sont les enfants nés sur le sol français qui revendiquent des droits, plus de droits. Parce que justement ils se sentent français, donc chez eux. Ce sera certainement le
cas des Asiatiques dans quelques années.
C’est dire que ces analyses, tout comme mon enquête, n’ont rien d’une expression raciste. Il est vrai que je dis les choses clairement même si celle-ci doivent choquer. Je ne suis pas un partisan
de la langue de bois et des discours policés. Je sais que cela gêne ceux qui entretiennent les tabous sur tous les sujets et les tenants de la bien-pensance.
Je m’inscris donc en faux contre les accusations mensongères qui ont été portées contre moi et surtout contre les accusations de racisme. Celles-ci sont injustes et injustifiées. J’ai passé la
moitié de mon existence à me battre contre toutes les formes d’extrémisme. Je suis opposé aux racismes, à l’antisémitisme et à l’intolérance, et notamment l’intégrisme musulman. Je me suis engagé
dans des associations et dans des actions justement pour me battre contre les tenants de l’intolérance. Mais se battre contre les racismes, ce n’est pas taire des vérités et des réalités. Et se battre contre les racismes, ce n’est pas non plus devenir porteur d’un discours
victimaire. Dans quelques mois je rendrai publique une autre enquête qui ne manquera pas malheureusement de créer d’autres polémiques. Celle-ci non plus ne sera pas l’expression d’un quelconque
discours raciste mais le résultat d’un très long travail d’investigation qui montrera les marginaux d’une communauté s’adonnant à des pratiques contraires aux lois et aux règles de la République.
Quelques précisions sur mes déclarations à propos de la "commuanuté asiatique".
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