Le 11 décembre, Alger renouait avec les attentats sanglants, œuvre macabre des fascistes islamistes. Une nouvelle fois, cet acte ignoble est venu rappeler à
Abdelaziz Bourteflika et à ceux qui soutiennent sa politique indécente de « concorde civile » que le terrorisme islamiste ne peut être combattu avec des opérations de propagande, des
promesses et une rhétorique nationaliste importée d’un autre âge. Rappelons-nous : Installé par l’armée en 1999, le président algérien avait promis, tel un messie, un rétablissement rapide
de la paix et de la sécurité. Huit ans et demi après son ascension au sommet de l’État, Bouteflika n’a pas permis aux Algériens de recouvrer ni la paix ni la sécurité mais encore ni rencontrer la
prospérité et la stabilité.
Au lieu de démocratiser le pays, Bouteflika a choisi de légitimer le régionalisme et le clientélisme ; au lieu de combattre l’idéologie islamiste, il a voulu lui donner une
respectabilité ; au lieu de consacrer la justice, il a mis en place un système qui n’engendre que la gabegie ; au lieu de juger les criminels terroristes, il leur a accordé une
« prime pour terrorisme » ; au lieu de protéger les victimes, il a préféré chouchouter les bourreaux ; au lieu de relancer l’économie, il a préféré faire prospérer les
affairistes véreux ; au lieu de réformer les programmes de l’éducation nationale, il a livré celle-ci aux islamo-conservateurs qui empêchent toute forme de progrès ; au lieu de se
réconcilier avec la France, il fait des yeux doux à l’Iran du fasciste Ahmadinedjad ; au lieu de faire avancer l’Algérie, Bouteflika préfère la pousser à faire plusieurs pas…en arrière.
Ce système pourri qui s’agrippent au pouvoir telle une sangsue, ces hommes vieillots comme leurs idées doivent maintenant laisser place à une nouvelle génération de dirigeants. Mais il ne s’agit
pas simplement de promouvoir l’idée d’un changement de génération, il faut surtout exiger un changement de pratique et de système. En somme, il est évident que seuls des démocrates croyants en la
laïcité et les valeurs universelles, seraient à même d’aller vers une rupture radicale et permettre à l’Algérie de ne pas rater son rendez-vous avec la stabilité.
L'échec de Bouteflika
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