Contribution publiée sur le journal électronique Tout Sur l'Algérie - TSA - le 20 février 2014
Pour ceux qui ne connaissent pas le personnage, le colonel à la retraite Mohamed Chafik Mesbah a servi au sein du DRS. Il s’agit d’un ancien officier radié des effectifs et reversé dans la société civile. C’est ce qu’on pourrait appeler un intellectuel organique.
« Intellectuel organique » car ses connaissances théoriques, son savoir universitaire et son expérience personnelle sont mis entre les mains d’un système de gouvernance, en tout cas, à la disposition d’une branche de ce pouvoir à laquelle il reste intimement lié.
Proche et admirateur du patron du DRS, dont il est un exécutant (mandaté ou autoproclamé ?), Mohamed Chafik Mesbah, se permet, comme toute matière grise produite par le régime et façonnée par lui, de proposer, de temps à autre, quelques « critiques » pour mieux entretenir l’illusion d’un « pays qui avance » et d’essayer de faire passer des vues et des messages, réclamant par-ci, liftings ou « changements » susceptibles de satisfaire une vision personnelle et, par-là, « réformes » ou « évolutions » qui lui permettraient de se remettre en selle au sein de la boîte qu’il a quittée avec quelque peu d’amertume, dit-on. Ses « contributions médiatiques », y compris quand il se permet quelques libertés, s’inscrivent toujours dans la logique voulue et décidée par le tout-puissant patron du DRS, lui-même continuateur d’une vieille tradition, et jamais en contradiction totale avec une vision hégémonique qui de facto place la police politique au centre du pouvoir algérien afin de ne pas rompre avec cette tradition – dont on connaît les limites – qui a décidé, bien avant l’indépendance, que le système politique, car illégitime, devait reposer sur un puissant outil répressif, capable d’assurer le maillage de la société, de contrôler tous les pans du pays et de décider, sinon à tout le moins de participer à la décision, de presque tout. Une démarche qui vise à assurer la pérennité d’un système de gouvernance et, surtout, à capter la rente et à veiller à sa répartition, le plus souvent, selon un principe clientéliste. C’est ainsi que les « services » algériens ont gagné leur pompeux statut de « colonne vertébrale » de l’État, alors qu’en vérité, cet outil constitue, les yeux, les oreilles et le bras armé et, parfois manipulateur, d’un pouvoir. La confusion est entretenue car, comme tout régime autocratique et illégitime, le pouvoir algérien laisse entendre qu’il serait à la fois l’État, le pays et les institutions, n’acceptant au passage aucune critique de fond, car tout ce qui pourrait pointer le caractère illégitime du pouvoir est présenté comme un « ennemi de la nation, du peuple et de l’État ».
Mais revenons à notre sujet. D’une part, Mesbah, de l’avis de certains de ses anciens collègues, n’a pas une piètre opinion de sa personne ni un égo totalement maîtrisé et encore moins une démarche vraiment désintéressée. L’intellectuel n’a jamais réussi à prendre le dessus sur le colonel et le personnage aurait, à maintes reprises, répété, à certains de ses proches, qu’il se verrait volontiers, un jour, en haut de l’affiche de la maison DRS.
Dans l’absolu, pourquoi pas ! Il n’est pas question de commenter, ici, les ambitions d’un homme qui doit s’ennuyer terriblement, car parti à la retraite un peu trop tôt. De plus, il n’est pas tant question des hommes que du système de gouvernance même s’il ne faut pas oublier que ce sont avant tout des hommes qui façonnent et modèlent le système qui continue de régir l’Algérie. Avant de prétendre au sacre, l’ambitieux devrait toutefois lever toutes les ambigüités le concernant et notamment cette petite réputation qu’il traîne, tel un boulet, et qui le décrit comme étant quelque peu perméable à l’affairisme, aux belles voitures allemandes qui transitent par l’Ouest du pays et aux terres agricoles. Il doit nécessairement clarifier cette question d’autant qu’il semble admirer le général Toufik pour son « intégrité », dit-il. Et il est vrai, à ce titre, que tous les témoignages sérieux décrivent le patron du DRS comme un « cadre honnête ne touchant pas aux affaires ». Mesbah ne doit pas avoir trop de chance, car il ne semble pas jouir de la même réputation que son idole auprès de plusieurs cadres du système. Les mêmes qui louent l’honnêteté de Toufik disent pis que pendre de Mesbah. Évidemment, cela fait tache !
D’autre part, j’ai eu l’occasion de raconter dans mon livre « Histoire secrète de l’Algérie indépendante, l’État-DRS », grâce à de précieux témoignages, jamais contredits, le rôle manipulateur joué par Mohamed Chafik Mesbah, à la demande de sa maison mère, lors de précédentes « élections présidentielles » auprès de candidats rivaux de Bouteflika. Une première fois, son poulain et néanmoins victime était Ahmed Taleb Ibrahimi (en 1999) et une seconde fois, sa proie fut Ali Benflis (en 2004). C’est dire qu’à la vérité, il n’est guère troublant de le voir réapparaître, aujourd’hui, alors qu’une lutte acharnée oppose les différents clans et révèle au grand jour les fissures et les contradictions qui minent le système. À l’évidence, Mesbah aime beaucoup les périodes électorales. Comme le DRS d’ailleurs. C’est un peu leur bac à sable.
Il n’est pas étonnant en effet d’apprendre, à travers des « gorges profondes » au sein du système algérien, que Mesbah, le « chargé de mission », serait habilité, sinon par le patron du DRS lui-même, par une frange des « services », pour transmettre quelques messages clairs au président Bouteflika et aux membres de son clan. À force d’agir tantôt publiquement tantôt dans l’ombre, jouant à l’intellectuel par-ci et au fixer pour journalistes étrangers par-là, il se démasque comme un acteur missionné pour jouer une partition dans ce poker menteur interminable qui oppose les différents clans.
Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que ce que dit Mesbah, avec ses mots, Toufik le pense avec sa logique de garant de la pérennité de ce système de gouvernance auquel il tient tant. Il convient dès lors de décortiquer le contenu de la dernière tribune publiée ce jeudi par Mohamed Chafik Mesbah sur les colonnes du Soir d’Algérie, car, ce n’est pas une « voix libre » qui s’exprime ni un franc-tireur, mais bel et bien un intellectuel organique intimement lié au DRS qui nous parle de l’Algérie comme s’il s’agissait de la Norvège. Ses liens avec la police politique nous invitent donc à essayer de saisir les messages subliminaux. Et il faut d’autant plus décrypter une telle tribune que derrière des propos policés, les menaces sont réelles. Qui parle ? Mesbah ? Toufik ? Ou alors quelques officiers tapis dans l’ombre ?
Quoi qu’il en soit, il devient évident que le clan de Toufik ne compte pas relâcher la pression sur l’équipe opposée. Est-ce un hasard si après chaque « communiqué présidentiel », un messager louant Toufik et le DRS sort le clairon, comme pour mieux relancer la machine ? Serions-nous en train d’assister à la mise en place, de la part du DRS, d’une stratégie de la tension ? Une première fois, par la voix du général Hocine Benhadid et, cette fois-ci, par l’intermédiaire du colonel Chafik Mesbah, cherche-t-on volontairement à entretenir ce climat dangereux ? Car, il n’y a qu’à lire attentivement les phrases utilisées par Mesbah et son ton crispant pour s’en rendre compte :
- Sa sortie intitulée « appel à la raison » débute par un drôle de parallèle historique qui compare la situation actuelle à celle qui avait prévalu à la veille du déclenchement de la guerre de libération. C’est dire que le colonel Mesbah a dû se sentir colonisé durant quinze ans pour oser la comparaison. Il précise d’emblée que « l’appel à la raison » du CRUA « n’ayant pas eu le succès escompté, ce fut le conclave des « 22 », composé des seuls membres de l’Organisation Spéciale, qui prit l’initiative historique du déclenchement de la guerre de libération nationale » pour enchaîner immédiatement en affirmant : « Nous sommes, à bien des égards, dans une phase comparable où, face à la grave crise qui secoue l’Algérie, une voie étroite reste encore ouverte pour un dénouement de raison ». D’aucuns pourront remarquer que la nuance réside dans « une voie étroite reste encore ouverte ». En d’autres termes, si c’est bien le cabinet du général Toufik qui a amendé le texte de Mesbah, comme le certifient certaines sources algéroises, le patron du DRS, épaulé très probablement par d’autres officiers supérieurs actifs ou à la retraite, lancerait une sorte de dernier ultimatum au clan de Bouteflika. De plus, le texte de Mesbah lie ce nécessaire « dénouement de raison » aux « risques gravissimes » qui guetteraient l’Algérie, notamment « le risque d’effritement de l’unité de l’armée », un élément de langage que l’on retrouve curieusement dans la bouche et sous la plume de tous les adeptes du DRS qui répètent inlassablement qu’un 4e mandat de Bouteflika pourrait attenter à l’unité de l’armée. Aveu d’une lutte féroce entre clans au sein de l’ANP, ce qui tranche évidemment avec le discours officiel et la langue de bois qui n’ont de cesse de rappeler « l’unité de l’armée ». D’ailleurs le Colonel Mesbah le reconnaît lui-même. « Est-il besoin de rappeler que, depuis un temps déjà, des fissures ont commencé à altérer la cohésion qui existait entre corps de bataille et services de renseignements », écrit-il.
- Dans un deuxième point, Chafik Mesbah, en intellectuel organique bien dressé s’insurge contre ceux qui cherchent à « mettre aux normes de la démocratie », la police politique. Pour lui, l’État algérien étant de « nature autoritariste », il devient normal que celui-ci veuille disposer « d’appareils répressifs ». Évidemment, le carnivore ne peut pas se passer de ses canines, tout comme Dracula d’ailleurs, mais tout de même, Mesbah qui connaît bien l’histoire de son pays et celle de sa structure génitrice, n’ignore pas que la police politique est, avant d’être historiquement parlant, l’outil répressif de l’État, la « colonne vertébrale » d’un régime usurpateur qui, dès l’indépendance, sous l’impulsion de Boumediène et de son armée des frontières, n’a pas hésité à verser le sang des Algériens pour capter le pouvoir et le remettre à Ben Bella, l’agent de Nasser et des Égyptiens, avant de le reprendre trois années plus tard pour continuer d’asseoir avec l’aide des « services » le régime autoritaire que nous connaissons et dont les errances et les approximations répétées ont fait naître le régionalisme, l’islamisme et la corruption. En maître de l’apologie déguisée en critiques, l’oiseau Mesbah infantilise ses lecteurs comme le font ses maîtres à penser à l’intérieur du régime avec le peuple algérien, pousse sa ritournelle et dédouane le DRS de toute responsabilité dans la gabegie. Bouteflika serait une sorte d’extra-terrestre qui aurait, par sa seule puissance, mis au pas l’armée et le DRS pour mieux s’approprier l’État, ses biens et banaliser l’affairisme et la corruption. Mais pourquoi ne pose-t-il pas la question à son chef. Qui a permis à Bouteflika d’arriver au pouvoir et d’effectuer trois mandats successifs en se jouant de tous ceux qui pouvaient, à tout le moins, représenter un contre-pouvoir ou une opposition crédible ? N’est-ce pas le DRS qui est à l’origine de ce vide politique abyssal ? Et n’est-ce pas le même DRS qui, en usant et en abusant de la signature des habilitations, a permis à la médiocrité de devenir l’élite du pays ? Car, le colonel Mesbah critique, également, ceux qui ont appelé à la dissolution de la police politique. D’abord, il y a une malhonnêteté intellectuelle de vouloir confondre, comme le fait volontairement l’intellectuel organique, l’outil de renseignement, nécessaire pour tout État et vital pour toute démocratie avec une police politique qui, elle, ne fait qu’ankyloser la société, humilier les élites, abrutir le peuple, entraver les médias, gêner la justice, aliéner les énergies avec toutes les dérives que nous connaissons en Algérie où il arrive de retrouver certains des sous-officiers ou des officiers du DRS, mêlant travail de renseignement et petites affaires à la petite semaine ou, pour d’autres, gros business et affaires scabreuses. Mesbah connaît parfaitement les noms de ses anciens collègues qui se sont égarés grâce à leur grade et à leur statut, nécessitant parfois des rappels à l’ordre de la part de Toufik lui-même qui, s’il n’est probablement pas mêlé à des affaires de corruption, a su fermer les yeux sur des civils et des militaires qui barbotent dans la mare de la petite et de la grande corruption. Car avec lui, la sanction ne doit viser que le « petit », le « grand », lorsqu’il est pris la main dans le pot de confiture est, au pire, invité à faire valoir ses droits à la retraite. Une autre raison pour laquelle beaucoup de cadres, y compris les plus malhonnêtes, lui sont reconnaissants. N’est-ce pas colonel, que Toufik ne sanctionne, judiciairement parlant, que très rarement ! Alors certes, le DRS a mené de brillantes enquêtes mettant en cause des pontes du régime. Mais alors ! Ce DRS n’est conçu, sur le plan intérieur, que pour protéger le régime contre son propre peuple. Qu’en est-il de la « judiciarisation » de ces affaires ? Alors qu’une justice expéditive est mise en branle à chaque fois qu’il faut sanctionner un citoyen ou un lampiste, celle-ci devient étrangement absente, lente et laxiste dès qu’il s’agit de « hautes personnalités » civiles ou militaires ? Faut-il conclure que la présidence et ses satellites entravent le travail des services de renseignement ? Si tel est le cas, le colonel gagnerait à dire les choses beaucoup plus clairement. Mais attention ! L’intellectuel organique nous le répète : « l’adaptation des services de renseignement aux canons de l’État de droit ne peut être envisagée, hors contexte historique. C’est dans le cadre d’une véritable transition démocratique qu’elle est concevable et cette transition tarde à venir ». Mais évidemment, le même Mesbah semble oublieux, là aussi, que c’est le même DRS, dont il dresse un portrait apologétique, qui n’a eu de cesse, bien avant l’arrivée de Bouteflika d’entraver tous les processus de démocratisation du pays. Et je ne parle évidemment pas de l’arrêt du processus électoral de janvier 1992 qui a empêché des fanatiques de récupérer le pouvoir. Je parle de toutes les périodes suivantes, volontairement gâchées par une volonté manifeste d’entretenir le statu quo et cette pseudo « légitimité historique ». En vérité, les tenants du système nous ont prouvé, depuis janvier 1992, qu’ils avaient stoppé le FIS non pas par convictions républicaines et/ou laïques, mais parce qu’ils ont perçu, à juste titre, que le FIS allait détruire le système autoritaire et illégitime, pour installer un système théocratique et illégitime. Depuis, le même DRS s’est employé à cliver la société, à démoraliser les énergies et à brimer les plus déterminés, y compris cette partie de la société qui avait, en 1992, approuvé l’arrêt du processus électoral et soutenu l’État dans sa lutte implacable contre le terrorisme islamiste. Tout ceci pour mieux trahir, par la suite, les victimes du terrorisme, les laïques et les démocrates, en allant tripatouiller un arrangement avec les égorgeurs et les fanatiques, les réhabilitant au moment où les démocrates, après avoir senti le poignard effleurer leur gorge, ressentaient le couteau que leur plantaient l’armée et le DRS dans le dos. Cette même police politique qui a légitimé le projet islamiste dit « non violent » en dénigrant les démocrates les traitant parfois, à travers les relais médiatiques habituels, de « parti de la France », tantôt de « traîtres » tantôt « d’agents de l’étranger », usant ainsi de resucées d’un temps où toute contradiction, y compris la plus légitime, opposée au pouvoir en place, était désignée comme l’expression manifeste d’un « complot ourdi contre la Nation ». Qui parmi les démocrates, aujourd’hui, serait suffisamment fou et naïf pour croire en la parole de Mesbah ou pour faire confiance au général Toufik ? Il est curieux tout de même de constater qu’à chaque fois que la police politique est à l’agonie, à la fin d’un cycle ou en raison de la manifestation d’une contradiction grave au sein du régime, elle cherche à s’appuyer sur les démocrates et les énergies progressistes. Faut-il encore que les sbires de Toufik prouvent aux Algériens et au monde qu’ils ont un quelconque attachement aux valeurs consacrant la démocratie ? Après, il sera plus facile pour Mesbah d’user de ces « principes », totalement étrangers à sa maison mère. Et quasiment toute son intervention est trempée dans cette logique hypocrite où l’on prend à témoin l’opinion publique nationale et les chancelleries étrangères en se faisant passer pour un intellectuel froid et distancié, soucieux de l’avenir démocratique de l’Algérie, alors que le colonel avait largement fait tourner sa tribune, comme s’il s’agissait d’un tract subversif, une semaine avant sa parution auprès de quelques dizaines de colonels et de généraux en activité et à la retraite comme pour mieux se faire le porte-voix d’un groupe d’officiers cherchant à déstabiliser encore davantage le pays au profit du général Toufik qui devient de fait, une sorte de marionnettiste national, conscient ou dépassé.
- Cela étant dit, il faut observer, avec attention, la conclusion de son texte : Mesbah fait du Benhadid en plus élaboré en usant des mêmes propos quasiment que ceux que le général avait utilisés lors de sa sortie de la semaine dernière tout en reprenant l’esprit de l’introduction de l’article dont il est question. Aussi, écrit-il : « Si M. Abdelaziz Bouteflika, soucieux de son empreinte sur l’Histoire, ne souhaite pas assumer l’issue fatale d’une perte de cohésion de l’armée, j’en appelle à sa raison pour qu’il rétablisse une gestion conforme de ses deux composantes, l’institution militaire et l’institution sécuritaire » et ce, après avoir bien évidemment invité Bouteflika à renoncer au 4e mandat. Par la voix de Mesbah, l’on veut nous faire admettre que Bouteflika – et son frère – seuls seraient l’incarnation du Diable et que l’Algérie rencontrerait le bonheur avec le renoncement au 4e mandat. Mais quid de l’après Bouteflika ? Le DRS cherche-t-il à reprendre la main ? Cette question est d’autant plus légitime, et le colonel politologue ne l’ignore guère, que les stratégies de la tension ont pour finalité l’instauration ou la consolidation de régimes autoritaires, voire dictatoriaux.
- Il y a probablement une seule chose que je peux partager avec Mohamed Chafik Mesbah. Comme lui, je considère que Bouteflika doit quitter le pouvoir. Tout comme son clan et notamment son frère Saïd Bouteflika qui doit être relégué très vite aux oubliettes de l’histoire à défaut de devoir rendre des comptes. Mais tout de même, s’il est question d’user de menaces et d’emmener le pays vers le chaos aux fins de garantir la pérennité du même système, voire d’engendrer pire que lui et que celui qui a permis à Bouteflika de s’accaparer l’État, à Saâdani de faire main basse sur le FLN et à Gaïd Salah de devenir chef de l’armée, franchement ce n’est vraiment pas la peine. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle et je ne pense pas que beaucoup d’Algériens sensés et de militaires responsables soient prêts à accepter de vivre un chaos et d’aller vers l’aventure pour sauver, en définitive, le système du soldat Toufik. Je ne crois pas dans les « changements » imaginés dans les laboratoires des polices politiques ni dans les changements qui assurent la continuité.
À bon entendeur !
Pour se faire une idée complète, lire la contribution de Mohamed Chafik Mesbah ci-dessous sur Le site du Soir d'Algérie
Par Mohamed Chafik Mesbah, officier supérieur de l'ANP à la retraite 1- Dans les moments intenses qui précédèrent le déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, alors que les rangs ...
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/02/20/article.php?sid=160701&cid=41
Contribution de Mohamed Chafik Mesbah sur Le Soir d'Algérie